Médecine intégrative

    

La médecine universitaire, enseignée en faculté, résolument tournée vers la spécialisation, néglige l’essentiel des impératifs du médecin généraliste. Après huit années en anesthésie-réanimation dans un CHU, j’avais une vision très technologique, quasi high-tech de la médecine. Une vision complètement inadaptée à la médecine générale. Cette médecine de ville, où 95 % des patients sont en souffrance "fonctionnelle", m’a appris l’importance de l’unité corps-esprit d’une part, et le caractère unique de l’individu d’autre part.

En médecine intégrative, le corps et le mental sont considérés comme deux aspects d’une même entité : l’Etre dont le fonctionnement unique échappe souvent aux règles générales. Cela m’a ouvert aux MAC (médecines alternatives et complémentaires). Le rôle essentiel du psychisme, notamment dans les pathologies chroniques et récidivantes, le caractère unique du sujet imposent au médecin de disposer de plusieurs cordes à son arc, de plusieurs MAC, et nécessite de faire appel à d’autres thérapeutes complémentaires à son art.

La parole et du temps sont donnés au patient. Il exprime pleinement ses souffrances et ses attentes. Un véritable échange s’instaure, indispensable à l’épanouissement de la relation d’aide.

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